Cantique des Cantiques : Joyeux Mariage
Objet musée
Inventarisnummer : 17738
Titel : Cantique des Cantiques : Joyeux Mariage
Gecontroleerde naam : Oeuvre d'art-gravure
Bestemming : THÉO TOBIASSE : JOYEUX MARIAGE, 1975 - Lithographie originale signée et numérotée au crayon sur 30 exemplaires
Materialen : papier, couleur
Techniek : lithographie
Afmetingen : 55,0 cm x 76,0 cm
Aankoopmethode : achat
Herkomst van de verwerving :
Verwante personen/organisaties : Tobiasse, Théo
Daten (periode) : XXe siècle
Productiedatum : 1975
Geografische herkomst : France, Nice
Informations historiques : Fils cadet de Chaïm (Charles) Eidesas et Brocha (Berthe) Slonimsky originaires de Kaunas en Lituanie, Théo Tobiasse naît en Palestine mandataire en 1927, où ses parents, de confession juive, vivent depuis 1925, loin de la menace des pogroms et des bouleversements politiques de l’Europe de l’Est. La famille rencontre des difficultés matérielles et décide de retourner en Lituanie, pour repartir enfin pour Paris en 1931 où son père typographe trouve du travail dans une imprimerie russe.
1970-1983
Une visite à Jérusalem en 1970 le rapproche davantage à ses origines juives10. Il crée ses premiers vitraux sur le thème des « Fêtes Juives » pour le Centre communautaire juif de Nice et une huile sur toile monumentale intitulée Que tes tentes sont belles, ô Jacob (1982). Il continue à voyager et s'imprégner des cultures qu'il rencontre, le jazz de la Nouvelle-Orléans, les sites archéologiques mexicains et les totems amérindiens. À New York, il rencontre Elie Wiesel (1982). Tandis que Josy Eisenberg réalise un film sur Théo Tobiasse, intitulé Dis-moi qui tu peins, pour la télévision française en 1977, de nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées en France et à l'étranger, notamment à la galerie Passali à Paris, le Musée de l’Athénée à Genève et la Galerie Nahan de la Nouvelle-Orléans11. En 1983, une exposition rétrospective de son œuvre est organisée à Nice, au Musée d'art contemporain de Ponchettes.
La gravure au carborundum, la lithographie, les vitraux, la poterie, la sculpture sont autant d’outils d’expression qu’il explore d’abord dans l’atelier qu’il avait aménagé à son domicile sur les hauteurs de Nice (1954-1972), puis au quai Rauba Capeu à Nice (1971-1976). Il quitte Nice pour installer son atelier principal dans sa propriété à Saint-Paul-de-Vence en 1976.
En collaboration avec Pierre Chave, lithographe à Saint-Paul-de-Vence, Théo Tobiasse élabore une technique pour réaliser des lithographies de dix-huit à vingt couleurs qu’il réalise pour de nombreux éditions originales éditées en France, en Suède et aux États-Unis : Songs of Songs (1975), Paris, Fleur de Bitume, Hommage à H.C. Andersen(1980), Parfum d’Odalisque (1982). Il s’initie également à la gravure au carborundum, une technique de gravure élaborée par Henri Goetz pour Let My People Go (1981).