[VIDE]
[VIDE]

sticker publicitaire ovale "Le Grand Hotel -Knokke-Dir. Motke-Belgium"

Objet musée

Numéro d'inventaire : 18163
Titre : sticker publicitaire ovale "Le Grand Hotel -Knokke-Dir. Motke-Belgium"
Dénomination contrôlée : Souvenir
Désignation de l'objet : Sticker publicitaire ovale "Le Grand Hotel -Knokke-Dir. Motke-Belgium" Le Grand Hôtel Motke dont l’enseigne surmontée de l’étoile de David et du mot « casher » a été pendant trente ans le point névralgique de Knokke pour les Juifs pratiquants. Non seulement cet établissement a servi des repas casher matin, midi et soir mais il a abrité une synagogue où deux ou trois offices étaient célébrés le samedi et les jours de fête. De sa création en 1952 jusqu’à sa fermeture en 1980, cet hôtel fondé et dirigé par Mordechai « Motke » Weinberger était le seul à pouvoir offrir ce service nullement réservé aux seuls clients de l’hôtel.
Matériaux : papier, encre, colle
Techniques : fabrication, impression
Dimensions : 8,5 cm x 10,0 cm
Mode d'acquisition : achat
Source de l'acquisition :
Personnes/Organisations liées : Motke Weinberger; Motke Weinberger
Datation (période) :
Date de production :
Provenance géographique : Belgique, Knokke
Provenance géographique :
Informations historiques : Un hôtel de réputation internationale Très rapidement, la réputation du Grand Hôtel Motke de Knokke devient internationale. Des Juifs des quatre coins d’Europe et même d’Amérique du Nord viennent y passer leurs vacances. Des familles y fêtent même des Bar-Mitzvah et certaines institutions juives y organisent des évènements importants : le B’nai Brith réunit son congrès européen en 1952, un forum international des diamantaires s’y tient en 1972 et à l’initiative du Grand rabbin Dreyfus, une conférence rassemble les rabbins européens en 1974. Même si cet hôtel est indissociable de la reconstruction du judaïsme belge d’après-guerre, pour de nombreuses familles juives, le nom de Motke évoque surtout la résistance des Juifs face l’extermination à laquelle les avaient condamnés les nazis. De septembre 1943 à juin 1944, celui qui n’est pas encore ce célèbre hôtelier juif a organisé avec deux de ses frères et une dame nommée Théa Taube Langermann une importante filière de sauvetage de Juifs d’Anvers et de Bruxelles vers la Suisse